Petites phrases de campagne : )

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Campagne législatives 2007 :

Le meeting socialiste de mardi soir au Zénith, "cela me faisait penser à ces vieux groupes de rock qui ne sont capables de se réunir que pour chanter des vieilles chansons. Aucune création, aucune idée.
Jean-Pierre Raffarin, le 31 mai 2007

L'amplitude de la baisse du chômage est telle qu'il est évident que nous avons réussi pendant ces cinq dernières années à faire baisser de manière significative le chômage.
Le même, quelques minutes plus tard

François Fillon, (Premier ministre) croisant au Mans Stéphane Le Foll, son concurrent socialiste aux législatives dans la Sarthe : "Bonjour, ça va ?"

Dominique Strauss-Kahn (Dirigeant PS) : "La gauche est décalée par rapport à la réalité"

Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre UMP: "Personne ne souhaite aujourd'hui qu'il y ait dans l'UMP quelqu'un qui puisse avoir la même légitimité à l'intérieur de l'UMP que Nicolas Sarkozy, parce que Nicolas Sarkozy doit rester le leader naturel de l'UMP. Il n'est pas le leader juridique, il est le leader naturel". ( ?!?)

Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP, nouveau président du Conseil général des Hauts-de-Seine: "Comment se fait-il que les Hauts-de-Seine aient si bien évolué et la Seine-Saint-Denis ait si mal évolué? C'est parce que l'un était géré par la droite, l'autre était géré par le Parti communiste" et que "les communistes ont ancré les gens dans la misère parce que c'était aussi une manière pour eux d'asseoir leur pouvoir politique". (quel sens de la mesure ! quel refus de la caricature ! quel antimanichéisme, surtout
Et le pire c'est qu'il a pas forcément tort xD)

Ferten Djendoubi, candidate PS dans la 6e circonscription des Bouches-du-Rône (Marseille) : "Je ne suis pas intégrée, je suis française. Point".

Marielle de Sarnez, vice-présidente de l'UDF et candidate MoDem aux législatives à Paris : "Ce qui me gêne plus, c'est que ce président soit partisan. J'ai envie d'un président qui inspire l'action gouvernementale mais qui soit impartial".

Jean-Marc Ayrault, président sortant du groupe socialiste à l'Assemblée nationale: "Je ne veux pas que l'Assemblée devienne la chambre à coucher de M. Sarkozy avec des députés qui votent les yeux fermés". (mais qui voudrait d'une chambre à coucher avec 577 sièges et aucun lit ?)


François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste: "Quand on nous dit que nous n'aimons pas la France, on se demande si on ne va pas nous demander de la quitter. Et bien non !" (hahaha )

Roselyne Bachelot, ministre (UMP) de la Santé, de la Jeunesse et Sports : "Un journaliste n'est jamais ton ami, il aura raison toujours contre toi et il est paresseux.
C'est un ami à moi qui me l'a dit... un journaliste." (c'est ce qu'on appelle avoir de la suite dans les idées )

François Fillon, Premier ministre: "Il faut rompre, pour rejeter l'imposture morale de cette gauche qui joue à colin-maillard avec l'Histoire. La gauche des grandes âmes sèches, qui pratique la justice sociale comme on offre un caramel mou, du bout des doigts, à la sortie des kermesses dominicales". (putain, les métaphores !)

Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF : "Il faudra s'occuper de la direction. On va s'occuper de trouver la relève nécessaire au niveau de la direction". (eh ben putain...)

Jean-Marie Le Pen, président du Front National : "Si les escrocs avaient des sales gueules, ils crèveraient de faim. C'est évident. Ils sont toujours sympathiques, agréables, leur discours est toujours délicieux à entendre puisqu'ils vous promettent des revenus de 45% par an sur le capital que vous allez leur confier".


(source : nouvel obs)

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Campagne présidentielle 2007 :

Jean-Marie Le Pen, candidat du FN, à propos de la déclaration de Ségolène Royal promettant d'augmenter le SMIC mensuel jusqu'à 1500 €, "le plus vite possible" ( ! ):
"Le plus vite possible... ? (rires) Demain on rase gratis !" (j'ai adoré celle-là... )

Roselyne Bachelot, secrétaire générale adjointe de l'UMP : "Jacques Chirac fait partie du paysage affectif des Français (...) Mais tout en restant dans le paysage affectif des Français, il est en train de disparaître du paysage politique". (putain, la casse !)

Alain Juppé, maire de Bordeaux : "Ecarté, par ma faute, des premiers rôles de la scène politique nationale depuis plusieurs années, je ne me sens pas en situation de me lancer dans la compétition avec quelque chance de victoire". (haha, tu m'étonnes. t'imagines sérieusement quelqu'un crier "Juppé président" ?)

Gérard Larcher, ministre délégué à l'Emploi: "Vendredi dernier, à la permanence de Rambouillet, j'ai voté Nicolas Sarkozy et je l'assume pleinement." (assumer ? pourquoi, c'est pas bien ?)

Michel Rocard, ancien Premier ministre PS: "Le système médiatique a pris le contrôle de la campagne", il a "anticipé l'ouverture de la campagne". "Tout cela n'a pas de sens", car "toutes les campagnes électorales françaises ont montré que ceux qui sont partis trop tôt se sont tous plantés". (Nicolas, exception qui confirme la règle ?)

François Hollande, Premier secrétaire du PS: "C'est la République des drôles d'amis. On a un président de la République qui recase ses amis dans les plus hautes fonctions de l'Etat. On a ensuite un Premier ministre qui compte (…) le peu d'amis qu'il lui reste dans son propre groupe parlementaire.Et puis Nicolas Sarkozy qui n'est ami ni de l'un, ni de l'autre. C'est une drôle de République finissante." (François, si c'est si drôle, pourquoi tu rigoles pas ? )

Arnaud Montebourg, porte-parole de Ségolène Royal : "Nicolas Sarkozy est un metteur en scène hors norme de lui-même et de sa prise de pouvoir, mais qui trompe-t-il?". (c'est une excellente question et je vous remercie de me la poser ! )

François Bayrou, candidat de l'UDF: "On est en campagne électorale. Naturellement, on va faire les poubelles, on va sortir n'importe quoi sur la vie des gens pour essayer de faire naître ce genre de rumeurs", a-t-il affirmé, interrogé sur les rumeurs concernant l'éventuel non paiment par le couple Hollande-Royal de l'ISF. (pourquoi, tu te sens concerné ?)

Julien Dray, porte-parole du PS, a reproché à Nicolas Sarkozy sa "versatilité", affirmant que le candidat UMP était "un formidable acteur capable de jouer tous les rôles".
Invité à commenter le congrès de l'UMP, dimanche dernier, officialisant la candidature à la présidentielle du président de l'UMP, Julien Dray a affirmé que Nicolas Sarkozy avait "encore changé de position" et qu'on ne pouvait pas dire "quelles sont ses convictions".
"Il était pour le communautarisme, maintenant il est pour la République. Il était pour modifier la constitution de la Vè République, maintenant il est pour la constitution de la Vè République. Il était pour la guerre en Irak, maintenant, il est contre la guerre en Irak. Il était pour la discrimination positive, maintenant il est contre la discrimination positive", a souligné Julien Dray. (Bravo Julien, reprocher à un mec de changer d'avis, c'est vachement fort quand même...)

Louis Aliot, secrétaire générale du Front national, à propos de l'implication de Bruno Mégret dans la campagnde de Jean-Marie Le Pen: "L'action doit être parallèle et non conjointe". (ah ouais. nuance subtile.)

Philippe de Villiers, candidat du MPF : "Je suis antisocialiste à 100%, lui (Nicolas Sarkozy, ndlr) qu'à 50%. La Dame aux Caméras incarne le socialisme revisité par le marketing". (l'enfant de droite de mai 68, en somme...)

José Bové, leader syndicaliste, à propos de sa candidature : "J'ai un picotement dans le ventre. Si vous avez envie d'y aller, moi aussi j'ai envie d'y aller, on a envie d'y aller ensemble". (C'EST OCCUPÉ ! )

Roger Karoutchi, président du groupe UMP d'Ile-de-France : "Courant après le droit au logement opposable avancé par Nicolas Sarkozy, elle invente un droit à la sécurité du logement sans même expliquer ce que cela signifie". (Ah, la salope !)

Ségolène Royal, candidate PS : "Un homme providentiel, qui pense avoir raison tout seul, qui promet tout et donc demain ne tiendra rien, je ne crois pas que cela soit ce dont la France a besoin". (c'est quoi, de la logique alter-nihiliste ?)

Jean-Marie Le Pen, président du FN, à propos de la collecte de ses 500 signatures : "Je galère, c'est très difficile. Il y a beaucoup de candidats, dont la plupart n'iront pas jusqu'au bout, qui ont demandé et obtenu des signatures". (dommage que ça se mise pas au poker !)

Ségolène Royal, candidate PS : "Vous verrez que les socialistes ne regretteront pas de m'avoir écoutée. Qu'ils fassent ce que je leur demande et je les conduirai à la victoire". "Je désapprouve que George Frêche n'ait pas été suspendu plus tôt, mais la procédure suit son cours". (putain les boules, ça fait vraiment maîtresse d'école pas gentille !)

Ségolène Royal, candidate PS, sur la souveraineté du Québec: "Ce que j'ai dit et que je confirme c'est que, comme dans toutes démocraties, le peuple qui vote est souverain et libre: les Québécois décideront librement de leur destin le moment venu s'ils en sont saisis." (de l'art de ne rien dire avec des phrases longues et chiantes : le PS, tout un style !)

Jean-Pierre Chevènement, soutien de Ségolène Royal : "Notre tâche, c'est de déconstruire le discours de Nicolas Sarkozy qui est un démagogue remarquable, un avocat de grand talent". (en somme, être juge et partie ?)

François Bayrou, candidat UDF à l'Elysée, a accusé Nicolas Sarkozy de "raconter des histoires" aux Français en promettant de baisser de quatre points les prélèvements obligatoires. "Des candidats annoncent des dizaines de milliards d'euros de dépenses supplémentaires et en même temps 68 milliards de baisse des recettes", a-t-il dénoncé en citant le candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy. Il a également indiqué que "le dernier homme de janvier à l'élection de 1995, (il) s'appelait Jacques Chirac. Il a été élu. A chaque élection présidentielle, sa surprise". (Nicolas l'exception qui confirme la règle 2 : le retour)

Jack Lang, conseiller de Ségolène Royal: "Je suis indigné par la campagne ordonnée, orchestrée méthodiquement par le ministre de l'Intérieur et ses sbires, utilisant tous les moyens de l'Etat y compris les renseignements généraux, et toute une série d'autres administrations pour tenter de mettre en cause en permanence notre candidate". (bien obligé ! ils pouvaient pas l'attaquer sur son programme vu qu'elle en avait pas ! )

Nicolas Sarkozy à propos de l'enquête des RG : "Une enquête sur qui? Sur quoi? Pour chercher son programme? C'est pas une enquête, c'est une exploration", a-t-il ironisé. "Ils sont vraiment extraordinaires, je vais finir par croire qu'ils ont vraiment des ennuis à s'énerver comme ça", a-t-il poursuivi. (QU'EST-CE QUE JE DISAIS ! Putain, j'ai un humour de droite ! xDDD )

Hervé Morin, président du groupe UDF à l'Assemblée nationale, a propos du soutien affiché par plusieurs élus UDF à Nicolas Sarkozy: "Ils ont déjà fait la parenthèse de l'élection présidentielle et pensent d'abord et avant tout à leur réélection aux élections législatives". (C'est génial ! C'est même plus l'hôpital qui se fout de la charité, c'est carrément ouf ! Ou alors c'est du sombre cynisme ?)

Jean-François Lamour, ministre des Sports : "J'ai voté pour Nicolas Sarkozy au congrès de l'UMP. Ce n'est pas un ralliement, mais une adhésion". "Ma fidélité à Jacques Chirac ne se négocie pas". (c'est normal : qui a parlé de négociations ?? il est fou lui xD)

Jean-Marie Le Pen, candidat du Front national à la présidentielle : Nicolas Sarkozy "veut faire la rupture avec lui-même", tandis que Ségolène Royal "survole les populations et les problèmes avec le charme de Bécassine". (huhu)

Henri Emmanuelli, député PS des landes : "Nicolas Sarkozy doit être le seul candidat à la présidence de la République qui a choisi comme directeur de campagne un policier" (ndlr : Claude Guéant).

François Bayrou, candidat de l'UDF à la présidentielle : "Je n'ai pas de baguette magique et je ne frai pas croire aux Français que j'en ai une. Je m'engage à ne jamais leur promettre la lune ni leur bourrer le mou". (C'est normal, il faut une baguette magique pour bourrer le mou... FRANÇOIS BAYROU EST UNE FEMME ???!!!?!)