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La Troisième Marche

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Message par Carfax Lun 23 Mai 2005 - 10:08

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LA TROISIEME MARCHE
Par P. Lacroix
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C'était la fin des vacances d'été.

Tandis que son père conduisait l'auto d'une main ferme et expérimentée, le jeune David se remémorait les événements qu'il venait de vivre au chalet du Lac Rond, à quelques milles de distance du paisible village de Bouchette.

Il revoyait dans sa tête l'énorme truite qu'il avait failli laisser échapper en essayant maladroitement d'enlever l'hameçon accroché à sa gueule. Si son père n'était pas venu à sa rescousse, c'est sûr que la truite ne serait pas en ce moment dans le bac à glace à l'arrière du véhicule. Il en était fier de sa prise.

Il y avait aussi les randonnées pédestres dans les bois, qu'il ne détestait pas du tout. Comment pouvait-on ne pas aimer marcher dans les feuilles mortes, sentir l'odeur spéciale de la forêt, entendre le doux chant des oiseaux et voir la tête que font les écureuils quand on se met à siffloter.

Mais les meilleurs moments, il les avait vécus en compagnie de son père dans la barque, à écouter le silence tout en taquinant la truite et, le soir, tous les deux installés autour d'un feu de camp. Lui, David, emmitoufflé dans son sac de couchage, à s'enivrer de l'odeur du bois qui brûle, pendant que son père fredonnait “Heart Of Gold” de Neil Young en s'accompagnant de la guitare.

Cette joie de partager quelques moments privilégiés avec son père et la nature n'étaient que provisoires. David le savait. Malgré ses douze ans, il pouvait très bien comprendre et réaliser que le passé ne reviendrait plus, qu'il lui fallait vivre au temps présent... Mais parfois les souvenirs semblaient si réels, presque palpables. Chaque fois qu'il se rappelait un événement, c'est comme s'il le revivait à nouveau. Quand, dans le passé, on lui avait fait du mal ou de la peine et qu'il y repensait, la blessure était bel et bien encore présente dans son coeur. Il en était de même pour les instants de bonheur qu'il avait vécus. Se pouvait-il que les souvenirs ne soient plus des souvenirs quand on y repense et qu'on les revit dans sa tête ...au temps présent? David aurait bien aimé le savoir. Il se tourna vers son père mais préféra se réfugier à nouveau dans ses pensées.

Et il y avait l'école dont les cours reprendraient bientôt. David n'aimait pas l'école à cause des professeurs. Ses parents ne le savaient pas, mais il lui arrivait de recevoir des coups de règle sur les mains quand on le surprenait à rêvasser.

Il se souvenait d'une journée en particulier où il était concentré à regarder la poitrine de la belle institutrice. Il était en amour avec elle. Il avait même redoublé son année scolaire juste pour la revoir. Mais cette journée-là son amour pour elle s'était changé en haine. Georgette, de son prénom, vint vers son pupître et lui asséna deux coups de règle sur le dessus de la main droite. Les coups furent si violents que la règle se brisa. Il en avait les veines boursouflées et violettes. A ce moment-là, il se mit à la détester. Adieu les jolis et longs cheveux noirs lissés sur le chignon comme les danseuses espagnoles. Adieu la poitrine ferme, la taille fine et les superbes longues jambes. Il ne voyait plus en elle qu'une espèce de sorcière assoiffée d'autorité. David ferma doucement les yeux et ressentit comme un douloureux pincement au coeur.

Il renifla bruyamment. Son père lui jeta un coup d'oeil avec un sourire en coin et braqua de nouveau son regard sur la route. Il demanda:

— C'est vite passé un mois et demi de vacances, n'est-ce pas?

Évidemment, c'était là une question tout à fait farfelue puisqu'il en connaissait déjà la réponse. Mais il comprenait que son père tentait seulement de chasser ses idées moroses, d'alléger le silence.

— Ouais, opina David en soupirant. Dis-moi, p'pa, pourquoi n'y a-t-il pas dix mois de vacances pour deux mois d'école? Ce serait chouette, non?

— C'est drôle que tu dises cela, fit son père en s'efforçant de rire. Il m'arrive aussi, parfois, de penser exactement comme toi quand il s'agit de mon travail. Tu sais, il est probable que ça fait partie de nos rêves. Mais à moins d'être riche de naissance ou de travailler durement pour y arriver, les rêves ne se réalisent pratiquement jamais.

Il se mordit la lèvre inférieure. Il s'en voulait d'avoir dit ces dernières phrases mais n'eut pas le temps de se rattraper car David enchaîna aussitôt:

— Si nous étions riches, est-ce qu'on emmènerait maman avec nous?

Son père sourcilla et le regarda brièvement.

— Voyons, David. Tu sais que c'est impossible. Ta mère et moi sommes séparés depuis bientôt dix ans et... Euh, vois-tu, nous avons des idées et des goûts un peu trop divergents pour les mettre bout à bout. En d'autres mots, nous ne sommes plus sur la même longueur d'ondes. Il y a aussi l'amour qui...

— Dis, tu aimes toujours maman?

David vit les mains de son père se crisper sur le volant. Visiblement, il ne semblait pas apprécier qu'on aborde ce sujet délicat. C'était pourtant de sa faute, pensa David, il n'aurait pas dû en parler.

Quant à son père, justement, il s'en voulait de l'avoir fait. Il se disait qu'il ne fallait pas toujours répondre du tac au tac aux enfants, qu'il fallait prendre son temps et peser chacun de ses mots, surtout quand le sujet semble des plus sérieux. Maintes fois, il pensait avoir appris sa leçon mais c'était un éternel recommencement.

— Peut-être, répondit-il dans un souffle.

— Eh bien, moi, quand je serai une grande personne, je ferai tellement d'argent à pêcher et à vendre de mes poissons que toi et maman n'aurez plus besoin de travailler de votre vie, ajouta David d'une traite et comme pour clore la conversation.

Son père ne put s'empêcher de sourire. Au fond de lui-même, il enviait le côté ingénu de son fils et il trouvait dommage que cet aspect si caractéristique de l'enfance soit à tout jamais révolu quand on devient un adulte.

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La ville de Hull se dessinait à l'horizon, tel un jeu de blocs. «Un jouet pour les grandes personnes», se dit David.

Dans sa tête, il s'imagina que la ville était un immense jeu de quilles. Il se voyait alors manipuler une boule pour faire un abat d'un coup. Et v'lan! Il émit un ricanement qui se voulait sadique. Il était content.

Il n'y avait plus de béton et d'asphalte. Plus de gens qui vous regardent comme si vous étiez une belle pomme à croquer ou quelqu'un qui vient d'une autre planète. Plus de gens qui mettent leurs saloperies de déchets n'importe où et n'importe quand, sans respect pour l'environnement. Plus de ruelles sales et où se dégagent des odeurs pas toujours agréables. Plus de voisins qui vous font la gueule parce que vous avez eu le malheur d'aller jouer sur leur terrain. Plus de copains qui ne pensent qu'à eux-mêmes. Plus de...

Pfuit! La ville n'existerait plus. Elle ferait place à une jolie campagne avec plein de verdure et d'animaux, des fleurs partout et des arbres aux branches chargées de beaux fruits appétissants. Des...

Pendant que David en était encore à rêvasser d'un endroit où il ferait bon vivre et dans lequel aucun être humain ne ferait sa loi ou lui dicterait ce qu'il doit faire ou pas, la voiture s'engagea sur le boulevard St-Joseph, vira à droite sur la rue Meunier, ralentit et s'arrêta dans une allée où se dressaient deux énormes sapins entre le trottoir et la maison.

C'était dans cette grande et vieille maison qu'il avait fait ses premiers pas. Son papa l'avait louée une année avant sa naissance, alors qu'il travaillait de nuit comme caissier dans un libre-service, juste en face de la rue. Ce travail lui permettait, outre de ne pas avoir de patron dans les jambes, de pouvoir y emmener sa guitare pour composer des chansons, sa dactylo portative pour écrire des textes et son chien-loup qui, chaque nuit, l'accompagnait sur les lieux.

(à suivre)
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Message par Carfax Lun 23 Mai 2005 - 10:09

(suite)


David était trop petit bonhomme, à ce moment-là, pour se souvenir de la présence du chien-loup à la maison mais son père lui avait montré de nombreuses photos. C'était une superbe bête pesant dans les quatre-vingts livres, au long pelage gris et noir et aux yeux bruns et mélancoliques.

David croyait que ce n'était rien d'autre qu'un chien Husky jusqu'à ce que son paternel lui remette un livre où l'on contait l'histoire de sa race. C'est ainsi qu'il apprit que le Norwegian ElkHound avait été domestiqué par les Vikings. A l'origine, ce loup vivait à l'état sauvage, par bande, et chassait le cerf. Les Vikings eurent alors l'idée de s'approprier des chiots, les élevèrent et s'aperçurent très vite que le ElkHound pouvait être un compagnon fidèle. Ils en firent donc un chien de compagnie et de voyages mais, aussi, ils le dressèrent pour la guerre.

L'enfant devait maintenant faire face à la réalité. L'animal avait disparu et ne subsistait plus que des photos pour se souvenir qu'il avait bel et bien existé. C'était le chat qui fut la cause du départ du chien...

A la maison, il y avait un gros chat tout blanc appelé Bousille. Un jour, on l'avait surpris en train de reluquer le bébé, lui, David. Le chat avait l'air menaçant: dos rond et poils hérissés. Son père comprit aussitôt le danger que pouvait représenter l'animal jaloux laissé en présence de l'enfant sans défense. Il en parla aussitôt à sa mère qui rétorqua que si on se débarrassait du chat, il faudrait faire de même pour le chien. Sans réfléchir, son père avait acquiesçé. Une décision qu'il devait amèrement regretter par la suite puisque le couple se sépara peu de temps après.

La séparation de ses parents, David n'en savait que très peu. C'était vague dans sa tête. Peut-être était-il encore trop jeune pour connaître tous les secrets des adultes. On lui donnait des informations aux compte-gouttes comme s'il n'était pas assez intelligent pour tout comprendre d'un seul coup. C'était parfois frustrant.

Il ne connaissait que la version de son père car sa mère n'en parlait jamais. Toujours est-il qu'une nuit de fin de semaine, alors que son père était en congé de travail et qu'il dormait au deuxième étage pour être à proximité de la chambre du bébé, sa mère est arrivée en compagnie d'un étranger. Ils ont passé la nuit ensemble dans une autre chambre au rez-de-chaussée.

Ce fut la fin. David se retrouva en garde partagée. Selon une entente verbale entre ses parents, il devait passer un an avec l'un et l'année suivante avec l'autre. Ce jeu de ping-pong dura ainsi jusqu'à la maternelle où son père décida qu'il fallait y mettre un terme. Il disait que «l'enfant n'avait pas à subir ni à souffrir des erreurs commises par les parents». Mais c'était pour une toute autre raison qu'il laissa la garde de David à sa mère. Il avait vu que l'enfant se faisait des amis et qu'il se sentait bien seul quand ils n'étaient pas là.

David habitait donc avec sa mère dans cette grande et vieille maison de la rue Meunier. Ce n'était pas comme l'un de ces appartements modernes et luxueux de ces édifices qui surplombaient le centre-ville et qui lui semblaient si impersonnels, mais on était ici chez soi et on ne devait rien à personne. «C'est important, ça, de ne rien devoir à personne», lui avait dit un jour son père. «Les dettes sont comme des rats sur bateau sans chat... ça dévore un bateau en un rien de temps», avait-il ajouté.

Bien sûr, seule de son genre, la vieille maison était la honte du quartier et on trouvait impensable qu'elle soit encore debout. Si bien que maintes plaintes avaient été faites à la ville pour qu'on la démolisse. C'était sans compter sur la ténacité des avocats à qui elle appartenait. Or, heureuse circonstance, l'un de ces avocats s'occupait justement des affaires du père de son père. Celui-ci, pour ne pas que David se sente dépaysé face à un nouvel environnement, avait décidé de laisser la location de la maison à sa mère.

Cependant, David et sa mère ne se faisaient pas trop d'illusions. Tôt ou tard, ils devraient se mettre à chercher un autre logis. Peut-être même finiraient-ils par habiter l'un de ces appartements sans vie et trop souvent dépourvus de lumière naturelle; des appartements aux couloirs froids, sombres et humides comme ceux d'un donjon.

Dans la tête de David, cette vieille maison ne serait plus alors que le souvenir confus d'un terrible événement. Mais, ça, il ne le savait pas encore.

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D'un air las, l'enfant s'extirpa de sa mélancolie, sortit lentement de l'auto et, avec l'aide de son père, rangea les agrès de pêche dans la remise. Plus tard, l'homme et le gamin restèrent un long moment assis côte à côte sur le perron, sans prononcer un seul mot, à rêvasser probablement aux prochaines vacances ensemble.

Depuis quelques années, son père l'avait initié aux joies du camping et de la pêche. Il avait adoré cela. Il en était devenu "un mordu", qu'il avait dit, et son père de rigoler dans sa barbe.

David trouvait qu'il n'y avait rien de tel que de se trouver dans une chaloupe sur un lac silencieux. Ou encore, de se faire bercer par les vagues avec une petite brise caressant le visage, la tête dans les nuages en attendant que le poissson morde à l'appât. Et cette drôle de sensation quand il tenait un poisson dans ses mains, se sentir responsable de sa vie. On le mange ou on le remet à l'eau?

Quant à son père, il avait avoué que ce n'était pas pour la pêche qu'il aimait quitter la ville pour se perdre dans la nature. Comme il avait grandi à la campagne, il lui suffisait de s'y retrouver pour être bien dans sa peau. Loin du monde, seul avec les bruits de la forêt, il n'y avait que ça de vrai pour lui.

Il disait qu'au fond la vie se devait d'être simple: vivre et laisser vivre. Mais les humains se la compliquaient pour rien en y ajoutant des règlements, des lois, des droits, des taxes... Côtoyer son semblable, cela impliquait qu'il faille également faire face à l'envie, la colère, la jalousie, la haine, la guerre, la misère, le vol et la violence.

David n'avait pas tellement envie de grandir.

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Le père se leva, caressa tendrement les cheveux châtains de son fils et fit la promesse de revenir le chercher très bientôt.

David demeura un instant assis sur le palier à jouer avec une canne à pêche imaginaire. Puis, se lassant, il haussa les épaules, empoigna son sac de voyage et entra dans la maison.

La porte refermée derrière lui, il resta là sans bouger. Quelque chose n'allait pas. Pourquoi sa mère n'était-elle pas venue les retrouver sur le perron? Pourquoi n'était-elle pas là pour le recevoir? Aurait-elle oublié qu'il revenait aujourd'hui?

Il regarda autour de lui. Le silence régnait partout, troublé uniquement pas le tic-tac monotone de l'horloge du vestibule. Il fit quelques pas en avant et appela timidement:

— Maman, tu es là? Où es-tu? Je suis de retour...

Seul un silence oppressant lui répondit.

David respira bruyamment, réfléchit et se dit que, probablement, sa mère devait être sortie faire une visite à une amie, ou une course dans les magasins. Elle reviendrait sous peu.

Insatisfait de sa déduction, il déposa son sac de voyage près du divan et fit un tour complet sur lui-même. «Qu'est-ce qui n'allait pas?», se demanda-t-il.

Il comprit quand il jeta un regard en arrière vers la porte d'entrée. Si sa mère s'était absentée, pourquoi la porte n'était-elle pas verrouillée? Il se trouva une réponse tout à fait plausible: elle n'était pas bien loin et reviendrait d'un moment à l'autre. Il suffisait de patienter...

Mais c'est alors qu'il remarqua la porte qui menait à la cave. Elle était entrouverte. Ce fait était assez inusité en soi car sa mère et lui n'y mettaient jamais les pieds. Il n'y avait que son père pour se rendre à cet endroit quand il venait nettoyer la fournaise une fois par année à l'automne. Or ce n'était pas encore l'automne.

Puis il y avait cette odeur indéfinissable, qu'il n'avait tout d'abord pas détectée, et qui s'y faufilait. Pendant un instant, David eut l'air songeur. Ensuite, à pas de loup, il se dirigea enfin vers la porte du sous-sol. Il n'avait pas franchi la moitié du trajet qu'il s'arrêta net. Il percevait maintenant de drôles de bruits, ténus, comme des frottements ou des glissements sur le sol cimenté.

David se persuada qu'il n'avait pas à avoir peur, mais il ravala difficilement sa salive. Il se remit en marche. On aurait dit que le plancher craquait sournoisement à chacun de ses mouvements mais c'était son imagination qui lui jouait de vilains tours. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait de la porte, les glissements au sous-sol augmentaient d'intensité. Ses pieds glissaient en écho avec le bruit. Tant et si bien qu'il se voyait des fourmis lui montant le long des jambes et des araignées poilues se laissant tomber sur ses épaules.

Finalement, il parvint jusqu'à la porte de la cave, l'ouvrit complètement et pressa l'index sur le commutateur.

David eut un haut-le-coeur et se retint de justesse à la rampe de l'escalier. L'odeur était vraiment infecte. Au bas de l'escalier, des milliers de grosses larves grouillaient en tous sens sur une répugnante masse de viande. Les vers semblaient chercher désespérément à fuir la lumière trop vive de l'ampoule électrique.

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Sa stupeur envolée, le jeune garçon s'assit au haut des marches. Il contempla attentivement la scène qui s'offrait à lui... la troisième marche, brisée et, plus bas, ce corps disloqué.

David se gratta l'avant-bras comme si on le piquait, puis, les yeux illuminés par une idée soudaine, un sourire de satisfaction naquit à la commissure de ses lèvres.

Il se leva précipitamment et courut à l'extérieur jusqu'à la remise. Il fouilla sur les tablettes de son père et revint au pas de course vers la maison avec une boîte de conserve vide et sa canne à pêche préférée sous le bas.

Dans sa petite tête d'enfant, David s'imaginait déjà la grosseur des poissons qu'il allait attraper avec ces vers splendides.

Il sauta par-dessus la troisième marche brisée et descendit résolument dans la cave.


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"La Troisième Marche" - copyright, P. Lacroix
Parutions de "La Troisième marche" :
- Forum "Les Mots du coeur", septembre 2003
- Horrifique 22, 1997 (Qc)
- Cité Calonne vol.2, no.8, 1996 (Qc)
- CSF 2, 1988 (Qc)
- Mater Tenebrarum, De quelques créatures étranges, 1985 (France)
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Message par Alca//122 Lun 23 Mai 2005 - 12:46

Je suis dans un gros rush de boulot boulot, donc je ne peux pas lire aujourd'hui, j'aurai du temps dans cinq jours, ça serait fait avec grand plaisir, et je te remercie, Carfax, d'avoir posé la première marche de notre grand escalier vers la communication, la création et le demain.

Hooray !
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Message par Ealyann Sam 4 Juin 2005 - 23:16

oh!!
c'est vraiment poignant!!
ya des erreurs d'ecriture par ci par la, mais la fin est super!!!
félicitations!!!!
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Message par Alca//122 Ven 10 Juin 2005 - 13:02

Yeah.

J'adore cette histoire. Elle déchore d'un bout à l'autre.


Pas relevé d'erreurs par contre...

Encore, Carfy, encore !
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Message par lukeeera Dim 4 Déc 2005 - 19:19

Terre ces très intéressant

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Message par erreerre Dim 4 Déc 2005 - 19:57

?!
Salut Lukeeera !

Super content d'te voir ici mec !
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