abattoir
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Re: abattoir
il y a un type qui se dépèche – il fait froid il cherche son fils – dans la résidence il y a plein de recoins il le trouve – en compagnie d’un plus grand – vers le local poubelle entre le local poubelle et les arbres il y a un espace étroit il y a le ballon le jeune enfant est à genoux – il suce la bite du plus grand le plus grand panique – il a le temps de crier – on ne faisait rien de mal – on jouait le type le dérouille – le plus grand est en sang – il est à moitié assommé le père demande à son fils de remettre son bonnet ils rentrent tous les trois le type ne sait pas comment annoncer ça à sa femme à mi-chemin il fait une pause et défonce encore l’ado à coups de poings et à coups de pieds
konsstrukt- VI - Hubert Cumberdale
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Re: abattoir
C'est décidé, ce soir, je me suicide.
lhommeaux4cordes- X - Jonathan Vachon
-
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Re: abattoir
loul
Desphrat- VII - Bernadette Chirac
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Re: abattoir
Trop tard, c'est fait, je me suis suicidé.
lhommeaux4cordes- X - Jonathan Vachon
-
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Re: abattoir
Dit nous comment ?
Tes allée voir Tokio Hotel ?
Tes allée voir Tokio Hotel ?
Desphrat- VII - Bernadette Chirac
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Re: abattoir
N'empêche, c'est vachement classe d'avoir konsstrukt sur mon forum
(PS pour les potentielles langues de pute : oui, c'est sincère)
(PS pour les potentielles langues de pute : oui, c'est sincère)
Re: abattoir
Si y avait du monde ce serait encore plus la classe !
Desphrat- VII - Bernadette Chirac
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Re: abattoir
(pour trazom : merci !)
***
j’ai trop chaud
des bribes de rêve se dissipent
je me lève
j’ai une aigreur qui me remonte de l’œsophage
mon rêve me revient
mon père poignarde un type – la lame s’enfonce tellement qu’elle tend la peau du dos – le rêve prend fin avant que la lame ne perce la peau
une image – une scène unique – mon père – et puis toute l’histoire revient
nous sommes tous les trois dans mon rêve – tous les trois et mon père
je suis là
elle est là dans mon rêve
il est là dans mon rêve
et il y a mon père à moi – mais je crois qu’il s’agit de son père à lui
et un autre type
mon père – ou moi – à un moment c’est la même personne – à un moment mon père c’est moi – c’est le même personnage – fait des affaires louches avec ce type – c’est un type dangereux – son visage est rouge et très lisse – comme si il avait été brûlé vif – et le type sort de la voiture – et là nous sommes assis tous les trois dans la maison et nous voyons à travers la porte ouverte
elle est assise à ma gauche
il est assis sur ses genoux à elle
et mon père prend un couteau et l’enfonce dans le ventre de l’homme au visage rouge et je lui à elle de l’emmener lui qu’il ne voit pas ça – je répète – qu’il ne voit pas ça – elle ne réagit pas – et je crois que le rêve s’interrompt ici
mon aigreur continue à remonter le long de l’œsophage
***
le site artsolid a cessé d'exister. les pdf qui s'y trouvaient en téléchargement gratuit ne sont donc plus disponibles. ils seront désormais stockés sur le site de l'éditeur léo scheer. vous pourrez donc à nouveau les télécharger, au fur et à mesure de leur mise en ligne. cette semaine, les mouches mortes. pour le télécharger, cliquer ici : http://www.leoscheer.com/spip.php?page=manuscrit-konsstrukt-mouches-mortes
***
j’ai trop chaud
des bribes de rêve se dissipent
je me lève
j’ai une aigreur qui me remonte de l’œsophage
mon rêve me revient
mon père poignarde un type – la lame s’enfonce tellement qu’elle tend la peau du dos – le rêve prend fin avant que la lame ne perce la peau
une image – une scène unique – mon père – et puis toute l’histoire revient
nous sommes tous les trois dans mon rêve – tous les trois et mon père
je suis là
elle est là dans mon rêve
il est là dans mon rêve
et il y a mon père à moi – mais je crois qu’il s’agit de son père à lui
et un autre type
mon père – ou moi – à un moment c’est la même personne – à un moment mon père c’est moi – c’est le même personnage – fait des affaires louches avec ce type – c’est un type dangereux – son visage est rouge et très lisse – comme si il avait été brûlé vif – et le type sort de la voiture – et là nous sommes assis tous les trois dans la maison et nous voyons à travers la porte ouverte
elle est assise à ma gauche
il est assis sur ses genoux à elle
et mon père prend un couteau et l’enfonce dans le ventre de l’homme au visage rouge et je lui à elle de l’emmener lui qu’il ne voit pas ça – je répète – qu’il ne voit pas ça – elle ne réagit pas – et je crois que le rêve s’interrompt ici
mon aigreur continue à remonter le long de l’œsophage
***
le site artsolid a cessé d'exister. les pdf qui s'y trouvaient en téléchargement gratuit ne sont donc plus disponibles. ils seront désormais stockés sur le site de l'éditeur léo scheer. vous pourrez donc à nouveau les télécharger, au fur et à mesure de leur mise en ligne. cette semaine, les mouches mortes. pour le télécharger, cliquer ici : http://www.leoscheer.com/spip.php?page=manuscrit-konsstrukt-mouches-mortes
konsstrukt- VI - Hubert Cumberdale
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Re: abattoir
il est vingt-et-une heures vingt-sept
je n’ai pas bougé
les minutes s’écoulent
je n’ai pas sommeil
je n’ai rien à faire
je n’ai pas faim
il y a des choses à faire
il faut tout nettoyer
il faut faire à manger
il faut manger
je ne fais rien de tout cela
je reste sur le canapé
il est vingt-et-une heures vingt-huit
il est vingt-et-une heures quarante-et-une
il est vingt-et-une heures quarante-sept
j’attends d’avoir assez sommeil pour dormir
j’attends demain
il est vingt-et une heures cinquante-trois
je suis engourdi
j’ai mal au chevilles
j’ai les yeux qui piquent
il est vingt-et-une heures cinquante-quatre
il est vingt-et-une heures cinquante-cinq
il est vingt-et-une heures cinquante-huit
mes yeux sont secs
mes paupières sont lourdes
mon corps est fatigué – de quoi
il est vingt-deux heures
il est vingt-deux heures une
il est vingt-deux heures trois
j’ai envie d’uriner
il est vingt-deux heures cinq
le sang circule dans mes membres
j’ai d’abord une puissante sensation de lourdeur à mes cuisses et mes mollets – puis une sensation de froid à mes mollets – enfin des fourmis à mes mollets et mes pieds
j’attends
ça passe
il est vingt-deux heures dix
il est vingt-deux heures onze
je m’endors par intermittence – moins d’une seconde
ma tête est lourde
mes yeux sont fatigués
il est vingt-deux heures douze
mes pensées sont molles
j’éprouve une vague sensation de faim
je suis impatient de dormir
j’éprouve une vague sensation de soif
je n’ai pas la volonté nécessaire – pour satisfaire ces besoins
il est vingt-deux heures seize
mes pensées s’interrompent
je perds conscience – et je reviens – aussitôt
je m’allonge
j’étends mes jambes
le mouvement
me réveille un peu - je suis engourdi et j’ai froid
***
le site artsolid a cessé d'exister. les pdf qui s'y trouvaient en téléchargement gratuit ne sont donc plus disponibles. ils seront désormais stockés sur le site de l'éditeur léo scheer. vous pourrez donc à nouveau les télécharger, au fur et à mesure de leur mise en ligne. cette semaine, mise à mort, et pute. pour le télécharger, cliquer ici :
http://www.leoscheer.com/spip.php?page=manuscrit-konsstrukt-mise-a-mort
http://www.leoscheer.com/spip.php?page=manuscrit-konsstrukt-pute
je n’ai pas bougé
les minutes s’écoulent
je n’ai pas sommeil
je n’ai rien à faire
je n’ai pas faim
il y a des choses à faire
il faut tout nettoyer
il faut faire à manger
il faut manger
je ne fais rien de tout cela
je reste sur le canapé
il est vingt-et-une heures vingt-huit
il est vingt-et-une heures quarante-et-une
il est vingt-et-une heures quarante-sept
j’attends d’avoir assez sommeil pour dormir
j’attends demain
il est vingt-et une heures cinquante-trois
je suis engourdi
j’ai mal au chevilles
j’ai les yeux qui piquent
il est vingt-et-une heures cinquante-quatre
il est vingt-et-une heures cinquante-cinq
il est vingt-et-une heures cinquante-huit
mes yeux sont secs
mes paupières sont lourdes
mon corps est fatigué – de quoi
il est vingt-deux heures
il est vingt-deux heures une
il est vingt-deux heures trois
j’ai envie d’uriner
il est vingt-deux heures cinq
le sang circule dans mes membres
j’ai d’abord une puissante sensation de lourdeur à mes cuisses et mes mollets – puis une sensation de froid à mes mollets – enfin des fourmis à mes mollets et mes pieds
j’attends
ça passe
il est vingt-deux heures dix
il est vingt-deux heures onze
je m’endors par intermittence – moins d’une seconde
ma tête est lourde
mes yeux sont fatigués
il est vingt-deux heures douze
mes pensées sont molles
j’éprouve une vague sensation de faim
je suis impatient de dormir
j’éprouve une vague sensation de soif
je n’ai pas la volonté nécessaire – pour satisfaire ces besoins
il est vingt-deux heures seize
mes pensées s’interrompent
je perds conscience – et je reviens – aussitôt
je m’allonge
j’étends mes jambes
le mouvement
me réveille un peu - je suis engourdi et j’ai froid
***
le site artsolid a cessé d'exister. les pdf qui s'y trouvaient en téléchargement gratuit ne sont donc plus disponibles. ils seront désormais stockés sur le site de l'éditeur léo scheer. vous pourrez donc à nouveau les télécharger, au fur et à mesure de leur mise en ligne. cette semaine, mise à mort, et pute. pour le télécharger, cliquer ici :
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konsstrukt- VI - Hubert Cumberdale
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Re: abattoir
Dit c'est quand qu'il y a de l'action ?
Desphrat- VII - Bernadette Chirac
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Re: abattoir
mais dis donc tu vas arreter de pourrir la poésie avec tes messages?
lhommeaux4cordes- X - Jonathan Vachon
-
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Re: abattoir
j’attends le bus
d’autres voyageurs me rejoignent au fur et à mesure
il fait encore nuit
tout le monde frisonne – il fait froid – moi aussi
il y a une légère brume
humide – poisseuse – glacée
mes cheveux collent – mélange de sueur de la veille et de crasse et de brume
des odeurs désagréables me parviennent – des odeurs de pollution
je pue comme un clochard
ça ne semble pas incommoder des gens
il y a un type qui se gratte
tout son visage est irrité – une espèce d’acné
il a l’air triste – il a l’air de souffrir
à la fin je suis au milieu d’une dizaine de personnes – j’en dénombre trois qui souffrent de cette allergie bizarre – je repense à mon chef – je me demande s’il s’agit d’une épidémie
l’arrêt de bus est au bord d’une voie rapide
il y a très peu de voiture qui passent
le trottoir est sale
la lumière de l’arrêt de bus est trop faible
la vitre est couverte de tags obscènes
le trottoirs est crade
le bus finit par arriver
c’est un bus en accordéon – il est déjà presque plein
en s’arrêtant il dégage une forte odeur de gazoil
à l’intérieur il n’y a pas de lumière – il n’y a que les veilleuses qui fonctionnent
on entre en file indienne
on montre nos abonnement
le mien est usé – le carton est décoloré – de rouge sombre il est devenu rosâtre au fil du temps – ma photo ne me ressemble plus
je me faufile vers le milieu
je suis compressé au milieu des gens
il n’y a pas de lumière
le trajet dure un long moment
à chaque arret le bus marque un à-coup – nos corps sont portés en avant – il freine dans un chuintement d’air comprimé
je me sens engourdi
j’ai dormi très longtemps – c’est peut-être ça – ou alors c’est la faim – j’ai pas mangé depuis au moins vingt-quatre heures – je crois – je sais même pas ce que j’ai pissé ce matin – je bois plus – non plus
des gens montent – des gens descendent – encore neuf stations
à la moitié du trajet les lumières se remettent à fonctionner
aux trois quarts du trajet elles s’éteignent – il fait jour
la lumière du jour est sale – le ciel est couvert – il bruine
on traverse des barres d’immeubles – les gens font la gueule
mon trajet dure quarante minutes
c’est enfin mon arret
je descends – trois personnes descendent en même temps que moi
il fait toujours aussi froid
la bruine est pénétrante
je travaille dans un quartier de vieux immeubles de bureau
les immeubles sont sales
le trottoir est encombré de détritus
les gens sont pressés – je marche lentement
je suis un peu étourdi
la brume s’est levée – à cause de la bruine on ne voit pas le haut des immeubles – l’atmosphère est poisseuse et froide
il y a beaucoup de gens – mais c’est le silence – la bruine étouffe les sons –
la bruine charrie des odeurs fades de carburant et de pollution
j’arrive devant l’immeuble où je travaille
je m’engage dans la porte-tambour
la lumière du hall est trop faible
ça sent le détergent
le vigile me dit bonjour – la fille de l’accueil me dit bonjour – je leur réponds – la fille de l’accueil à le visage rouge et abimé –
l’ascenseur est en panne
je monte par les escaliers
je me sens faible – trois étages – quatorze heures de sommeil – pas mangé ni bu depuis – au moins – vingt-quatre heures – je sens la sueur et la pisse et le vomi – çà se mélange à l’odeur de détergent – je suis sale –
j’entre dans la salle de documentation
mes collègues ne sont pas là
je m’installe à mon bureau
d’autres voyageurs me rejoignent au fur et à mesure
il fait encore nuit
tout le monde frisonne – il fait froid – moi aussi
il y a une légère brume
humide – poisseuse – glacée
mes cheveux collent – mélange de sueur de la veille et de crasse et de brume
des odeurs désagréables me parviennent – des odeurs de pollution
je pue comme un clochard
ça ne semble pas incommoder des gens
il y a un type qui se gratte
tout son visage est irrité – une espèce d’acné
il a l’air triste – il a l’air de souffrir
à la fin je suis au milieu d’une dizaine de personnes – j’en dénombre trois qui souffrent de cette allergie bizarre – je repense à mon chef – je me demande s’il s’agit d’une épidémie
l’arrêt de bus est au bord d’une voie rapide
il y a très peu de voiture qui passent
le trottoir est sale
la lumière de l’arrêt de bus est trop faible
la vitre est couverte de tags obscènes
le trottoirs est crade
le bus finit par arriver
c’est un bus en accordéon – il est déjà presque plein
en s’arrêtant il dégage une forte odeur de gazoil
à l’intérieur il n’y a pas de lumière – il n’y a que les veilleuses qui fonctionnent
on entre en file indienne
on montre nos abonnement
le mien est usé – le carton est décoloré – de rouge sombre il est devenu rosâtre au fil du temps – ma photo ne me ressemble plus
je me faufile vers le milieu
je suis compressé au milieu des gens
il n’y a pas de lumière
le trajet dure un long moment
à chaque arret le bus marque un à-coup – nos corps sont portés en avant – il freine dans un chuintement d’air comprimé
je me sens engourdi
j’ai dormi très longtemps – c’est peut-être ça – ou alors c’est la faim – j’ai pas mangé depuis au moins vingt-quatre heures – je crois – je sais même pas ce que j’ai pissé ce matin – je bois plus – non plus
des gens montent – des gens descendent – encore neuf stations
à la moitié du trajet les lumières se remettent à fonctionner
aux trois quarts du trajet elles s’éteignent – il fait jour
la lumière du jour est sale – le ciel est couvert – il bruine
on traverse des barres d’immeubles – les gens font la gueule
mon trajet dure quarante minutes
c’est enfin mon arret
je descends – trois personnes descendent en même temps que moi
il fait toujours aussi froid
la bruine est pénétrante
je travaille dans un quartier de vieux immeubles de bureau
les immeubles sont sales
le trottoir est encombré de détritus
les gens sont pressés – je marche lentement
je suis un peu étourdi
la brume s’est levée – à cause de la bruine on ne voit pas le haut des immeubles – l’atmosphère est poisseuse et froide
il y a beaucoup de gens – mais c’est le silence – la bruine étouffe les sons –
la bruine charrie des odeurs fades de carburant et de pollution
j’arrive devant l’immeuble où je travaille
je m’engage dans la porte-tambour
la lumière du hall est trop faible
ça sent le détergent
le vigile me dit bonjour – la fille de l’accueil me dit bonjour – je leur réponds – la fille de l’accueil à le visage rouge et abimé –
l’ascenseur est en panne
je monte par les escaliers
je me sens faible – trois étages – quatorze heures de sommeil – pas mangé ni bu depuis – au moins – vingt-quatre heures – je sens la sueur et la pisse et le vomi – çà se mélange à l’odeur de détergent – je suis sale –
j’entre dans la salle de documentation
mes collègues ne sont pas là
je m’installe à mon bureau
konsstrukt- VI - Hubert Cumberdale
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Date d'inscription : 22/01/2008
Re: abattoir
§OLOL j'ai fait un spin-off de cette histoire dans la section TAGGLE !!!
Desphrat- VII - Bernadette Chirac
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Re: abattoir
(haha, je vais aller voir ça)
***
à seize heures vingt-sept la nuit commence à tomber
à seize heures quarante-cinq il fait nuit
je quitte le travail
le vigile n’est plus là
la fille de l’accueil n’est plus là
la femme de ménage me dit bonsoir – je lui réponds
ça sent le détergent
la rue est sale et humide
les lampadaires se refletent sur les trottoirs mouillés
la brume est revenue – un peu
les phares des voitures
l’intérieur éclairé des bus
le bruit des pneus sur la chaussée mouillée
***
à seize heures vingt-sept la nuit commence à tomber
à seize heures quarante-cinq il fait nuit
je quitte le travail
le vigile n’est plus là
la fille de l’accueil n’est plus là
la femme de ménage me dit bonsoir – je lui réponds
ça sent le détergent
la rue est sale et humide
les lampadaires se refletent sur les trottoirs mouillés
la brume est revenue – un peu
les phares des voitures
l’intérieur éclairé des bus
le bruit des pneus sur la chaussée mouillée
konsstrukt- VI - Hubert Cumberdale
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Age : 49
Date d'inscription : 22/01/2008
Re: abattoir
C'est chiant.
erreerre- René D4
-
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Localisation : Roti de porc
Date d'inscription : 12/04/2005
Re: abattoir
Ce dernier épisode me rappelle une chanson de Philippe Katerine !
"Borderline, chuis borderline..."
"Borderline, chuis borderline..."
Re: abattoir
Le métro ferme a une heure du mat
Le metro ouvre a six h du mat
Monoprix ouvre a 10h
Monoprix ferme a 20h
Les enfants partent a 8h
Les enfants reviennent a 16h
Le repas commence a 20h
On débarrasse a 20h30
J'suis Borderline
T'es Borderline
Il est Borderline
Nous sommes Borderline
La dame du 3ème sort à 10h
La dame du 3ème revient à 11h
Les ASSEDIC ouvrent à 9h
Les ASSEDIC ferment à 16h
Tu commences le boulot à 9h
Tu termines le boulot à 18h
Tu t'endors à 23h
Tu te réveilles à 7h du mat
C'est Borderline
J'suis Borderline
Il est Borderline
Nous sommes Borderline
Le feu vert s'allume à minuit
Le feu rouge à minuit deux
Le feu vert revient à minuit deux
Le feu rouge à minuit quatre
La dame du 3ème sort à 21h
La dame du 3ème revient à 21h30
L'assenceur descent à 21h30
Remonte à 21h31
J'suis Borderline (Borderline)
T'es Borderline
Il est Borderline (Borderline)
Nous sommes Borderline
Ok D'accord Très bien D'accord Ok D'accord Très bien OK
Un Téléphone à midi seize Un cri à 15h07 Une voix d'homme à 22h Un chat à 1h Une radio à 02h20 Une mercedes à 5h du mat
Tout va bien ! Tout va BIEN !! TOUT VA BIEN !!!
Tout va bien. J'suis Borderline, T'es Borderline, Il est Borderline, Nous sommes Borderline, Vous êtes Borderline, Ils sont Borderline
(Borderline... Nous sommes Borderline... Tout va bien... ...) ...
Le metro ouvre a six h du mat
Monoprix ouvre a 10h
Monoprix ferme a 20h
Les enfants partent a 8h
Les enfants reviennent a 16h
Le repas commence a 20h
On débarrasse a 20h30
J'suis Borderline
T'es Borderline
Il est Borderline
Nous sommes Borderline
La dame du 3ème sort à 10h
La dame du 3ème revient à 11h
Les ASSEDIC ouvrent à 9h
Les ASSEDIC ferment à 16h
Tu commences le boulot à 9h
Tu termines le boulot à 18h
Tu t'endors à 23h
Tu te réveilles à 7h du mat
C'est Borderline
J'suis Borderline
Il est Borderline
Nous sommes Borderline
Le feu vert s'allume à minuit
Le feu rouge à minuit deux
Le feu vert revient à minuit deux
Le feu rouge à minuit quatre
La dame du 3ème sort à 21h
La dame du 3ème revient à 21h30
L'assenceur descent à 21h30
Remonte à 21h31
J'suis Borderline (Borderline)
T'es Borderline
Il est Borderline (Borderline)
Nous sommes Borderline
Ok D'accord Très bien D'accord Ok D'accord Très bien OK
Un Téléphone à midi seize Un cri à 15h07 Une voix d'homme à 22h Un chat à 1h Une radio à 02h20 Une mercedes à 5h du mat
Tout va bien ! Tout va BIEN !! TOUT VA BIEN !!!
Tout va bien. J'suis Borderline, T'es Borderline, Il est Borderline, Nous sommes Borderline, Vous êtes Borderline, Ils sont Borderline
(Borderline... Nous sommes Borderline... Tout va bien... ...) ...
Re: abattoir
Bidon la chanson
Desphrat- VII - Bernadette Chirac
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Re: abattoir
Et toi tu pues
lhommeaux4cordes- X - Jonathan Vachon
-
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Re: abattoir
Et toi tu la ferme jamais
Desphrat- VII - Bernadette Chirac
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Re: abattoir
Bah jamais penses tu
lhommeaux4cordes- X - Jonathan Vachon
-
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Localisation : Agen
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Re: abattoir
dans le bus ça sent le vestiaire et le clochard
le sol du bus est glissant d’une bouillasse noirâtre
la lumière fonctionne par intermittence – le clignotement est désagréable
plus tard
je suis assis sur le canapé
par la fenêtre je vois du noir – le ciel est trop pollué pour laisser voir les étoiles
***
le site artsolid a cessé d'exister.les pdf qui s'y trouvaient en téléchargement gratuit ne sont donc plus disponibles.ils seront désormais stockés sur le site de l'éditeur léo scheer.vous pourrez donc à nouveau les télécharger, au fur et à mesure de leur mise en ligne.cette semaine, mise à mort, et pute.pour le télécharger, cliquer ici :
http://www.leoscheer.com/spip.php?page=manuscrit-konsstrukt-vitriol
http://www.leoscheer.com/spip.php?page=manuscrit-konsstrukt-soulseek
le sol du bus est glissant d’une bouillasse noirâtre
la lumière fonctionne par intermittence – le clignotement est désagréable
plus tard
je suis assis sur le canapé
par la fenêtre je vois du noir – le ciel est trop pollué pour laisser voir les étoiles
***
le site artsolid a cessé d'exister.les pdf qui s'y trouvaient en téléchargement gratuit ne sont donc plus disponibles.ils seront désormais stockés sur le site de l'éditeur léo scheer.vous pourrez donc à nouveau les télécharger, au fur et à mesure de leur mise en ligne.cette semaine, mise à mort, et pute.pour le télécharger, cliquer ici :
http://www.leoscheer.com/spip.php?page=manuscrit-konsstrukt-vitriol
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konsstrukt- VI - Hubert Cumberdale
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