la nuit noire continue de tomber partout
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la nuit noire continue de tomber partout
LA PREMIERE CRITIQUE DE NUIT NOIRE EST ARRIVEE :
Attention, lecture éprouvante ! Nuit noire laisse en effet s’exprimer un homme que la vie a ravagé, détraqué, pour en faire l’incarnation du pire que peut receler l’inventivité humaine. Grandissant dans une famille à l’hérédité, aussi bien du côté paternel que maternel, particulièrement lourde (suicide du grand-père puis du père, abus sexuels, violences diverses), X développe très tôt une attirance forte pour les humeurs et les sécrétions de toutes sortes, avec un goût marqué pour la merde ou le sperme. La mort exerce également sur lui une attraction toute particulière, celle d’insectes ou d’animaux ; d’abord simple spectateur de la corruption des organismes vivants, il va peu à peu devenir acteur de ce plaisir, s’en prenant à des animaux puis à de véritables êtres humains. Parallèlement, cet enfant asocial, élevé par sa mère seule dans un isolement marqué, se met à avoir des relations sexuelles intenses et suivies avec sa propre génitrice !
Lire Nuit noire, c’est se confronter à un réalisme cru, au sein duquel la touche de fantastique (l’invocation de démons par le narrateur, assurant à son esprit dément une vie au-delà de la mort) n’est qu’un élément supplémentaire d’horreur. L’assassin est en effet un onaniste frénétique, nécrophile, cannibale, bref la quintessence de la répulsion, qui musèle ses pulsions pour adopter, loin des poursuites policières, une vie de parasite. Ainsi qu’il le déclare lui-même, dans la grande lucidité qui le caractérise, « J’étais l’inverse d’un loup-garou. Ma malédiction me poussait à être humain la plupart de mon temps » (p.112). Une telle galerie, qui aurait de quoi faire frémir la défunte collection Gore du Fleuve noir, peut sembler caricaturale tant le tableau est chargé : si l’objectif est de susciter chez le lecteur des émotions insoutenables, la réussite est totale.
Mais le plus intéressant, la lente maturation d’un psychopathe, serial-killer comme ceux dont sont friands les médias actuels, n’avait pas nécessairement besoin d’une telle quantité de sang et de foutre (le tableau de la généalogie des horreurs familiales est ainsi par trop chargé, sans nuances, ne laissant émerger aucun comportement plus altruiste). De même, la fin du roman se fait de manière relativement frustrante, sans dénouement marquant ou ultime révélation. La description fait en tout cas mouche, et risque de vous glacer pour longtemps !
(P.S., pour le site wagoo)
***
un très grand merci aux lillois pour l'excellente soirée que j'ai passée au ccl avant, pendant et après la lecture. l'accueil, le public, tout était au petit poil. mention spéciale à david le hugger fou.
***
LA TOURNEE DE LECTURES/SIGNATURES CONTINUE !
PROCHAINES DATES :
26 NOVEMBRE : MONTPELLIER
à l'up and down. attention, pour cause de programmation chargée, ça commencera à 21h30 pétantes !
entrée libre.
avec, dans un ordre de passage qui reste à définir :
- dj seul (aka boris crack, pas vraiment un dj mais vraiment seul)
- NAG (redditions, spectacle audio-visuel en 7 parties. chroniques de l'homme chosifié, l'homme urbanisé, l'homme grandi, l'homme enfermé)
- juffage (experimental pop)
- christophe siébert + gredin (lecture et game boy, nuit noire)
*
9 DECEMBRE : PARIS
à la cantada, à l'occasion du vernissage de la nouvelle expo de nihil, ça démarre à 20h.
avec, toujours dans le désordre :
- circus of the cursed angel (body-art, nausicaa roi + in slaughter natives)
- l'éveil (lecture du roman "ventre" + performance gore, nihil + la gorgone et bastien)
- tableaux vivants (performance, sarah violaine)
- introduction au post-érotisme (performance vidéo, aj dirtystein + julia melenevsky)
- nuit noire (lecture et clarinette, larirette, larirette, christophe siébert + vincent vuong)
*
17 DECEMBRE : AVIGNON
La soirée Y a-t-il un pilote dans l'Avignon ? aura lieu le samedi 17 décembre à partir de 19h dans notre salon 16 impasse de la prairie à Avignon (appt108)
Vous pourrez entendre l'écrivain Christophe Siébert dont j'aurais le plaizir & l'ôneur de publier la très féroce Poésie portable prochainement aux éditions giraFFe
Moi-même je vous proposerais une lecture du Petit Prince de Saint-Exupéry version gay.
Il y aura sans doute d'autres surprises. Les personnes qui d'ailleurs voudraient elles aussi proposer une lecture ou autre chose n'ont qu'à me le faire savoir.
Ce sera un pré-réveillon féerique, vraiment, n'en doutons pas. J'aime le sanglier.
***
des détails viendront au fur et à mesure des soirées. venez nombreux. haïssez la tiédeur. fuyez le milieu.
konsstrukt, quelle connerie la gare.
Attention, lecture éprouvante ! Nuit noire laisse en effet s’exprimer un homme que la vie a ravagé, détraqué, pour en faire l’incarnation du pire que peut receler l’inventivité humaine. Grandissant dans une famille à l’hérédité, aussi bien du côté paternel que maternel, particulièrement lourde (suicide du grand-père puis du père, abus sexuels, violences diverses), X développe très tôt une attirance forte pour les humeurs et les sécrétions de toutes sortes, avec un goût marqué pour la merde ou le sperme. La mort exerce également sur lui une attraction toute particulière, celle d’insectes ou d’animaux ; d’abord simple spectateur de la corruption des organismes vivants, il va peu à peu devenir acteur de ce plaisir, s’en prenant à des animaux puis à de véritables êtres humains. Parallèlement, cet enfant asocial, élevé par sa mère seule dans un isolement marqué, se met à avoir des relations sexuelles intenses et suivies avec sa propre génitrice !
Lire Nuit noire, c’est se confronter à un réalisme cru, au sein duquel la touche de fantastique (l’invocation de démons par le narrateur, assurant à son esprit dément une vie au-delà de la mort) n’est qu’un élément supplémentaire d’horreur. L’assassin est en effet un onaniste frénétique, nécrophile, cannibale, bref la quintessence de la répulsion, qui musèle ses pulsions pour adopter, loin des poursuites policières, une vie de parasite. Ainsi qu’il le déclare lui-même, dans la grande lucidité qui le caractérise, « J’étais l’inverse d’un loup-garou. Ma malédiction me poussait à être humain la plupart de mon temps » (p.112). Une telle galerie, qui aurait de quoi faire frémir la défunte collection Gore du Fleuve noir, peut sembler caricaturale tant le tableau est chargé : si l’objectif est de susciter chez le lecteur des émotions insoutenables, la réussite est totale.
Mais le plus intéressant, la lente maturation d’un psychopathe, serial-killer comme ceux dont sont friands les médias actuels, n’avait pas nécessairement besoin d’une telle quantité de sang et de foutre (le tableau de la généalogie des horreurs familiales est ainsi par trop chargé, sans nuances, ne laissant émerger aucun comportement plus altruiste). De même, la fin du roman se fait de manière relativement frustrante, sans dénouement marquant ou ultime révélation. La description fait en tout cas mouche, et risque de vous glacer pour longtemps !
(P.S., pour le site wagoo)
***
un très grand merci aux lillois pour l'excellente soirée que j'ai passée au ccl avant, pendant et après la lecture. l'accueil, le public, tout était au petit poil. mention spéciale à david le hugger fou.
***
LA TOURNEE DE LECTURES/SIGNATURES CONTINUE !
PROCHAINES DATES :
26 NOVEMBRE : MONTPELLIER
à l'up and down. attention, pour cause de programmation chargée, ça commencera à 21h30 pétantes !
entrée libre.
avec, dans un ordre de passage qui reste à définir :
- dj seul (aka boris crack, pas vraiment un dj mais vraiment seul)
- NAG (redditions, spectacle audio-visuel en 7 parties. chroniques de l'homme chosifié, l'homme urbanisé, l'homme grandi, l'homme enfermé)
- juffage (experimental pop)
- christophe siébert + gredin (lecture et game boy, nuit noire)
*
9 DECEMBRE : PARIS
à la cantada, à l'occasion du vernissage de la nouvelle expo de nihil, ça démarre à 20h.
avec, toujours dans le désordre :
- circus of the cursed angel (body-art, nausicaa roi + in slaughter natives)
- l'éveil (lecture du roman "ventre" + performance gore, nihil + la gorgone et bastien)
- tableaux vivants (performance, sarah violaine)
- introduction au post-érotisme (performance vidéo, aj dirtystein + julia melenevsky)
- nuit noire (lecture et clarinette, larirette, larirette, christophe siébert + vincent vuong)
*
17 DECEMBRE : AVIGNON
La soirée Y a-t-il un pilote dans l'Avignon ? aura lieu le samedi 17 décembre à partir de 19h dans notre salon 16 impasse de la prairie à Avignon (appt108)
Vous pourrez entendre l'écrivain Christophe Siébert dont j'aurais le plaizir & l'ôneur de publier la très féroce Poésie portable prochainement aux éditions giraFFe
Moi-même je vous proposerais une lecture du Petit Prince de Saint-Exupéry version gay.
Il y aura sans doute d'autres surprises. Les personnes qui d'ailleurs voudraient elles aussi proposer une lecture ou autre chose n'ont qu'à me le faire savoir.
Ce sera un pré-réveillon féerique, vraiment, n'en doutons pas. J'aime le sanglier.
***
des détails viendront au fur et à mesure des soirées. venez nombreux. haïssez la tiédeur. fuyez le milieu.
konsstrukt, quelle connerie la gare.
konsstrukt- VI - Hubert Cumberdale
- Nombre de messages : 223
Age : 50
Date d'inscription : 22/01/2008
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